Face à une circulation du virus que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipée, le Président de la République a annoncé ce soir le retour au confinement du pays.
Les mesures prises jusqu’alors étaient « indispensables » mais ne suffisent plus aujourd’hui.
La seconde vague évolue à une vitesse inattendue : face à la dégradation rapide des indicateurs de santé, nous constatons une mise sous tension de nos systèmes de soins dans les prochains jours (doublement du nombre de contaminations rapporté à la population, hausse du nombre de décès, près de 3000 personnes en réanimation, soit plus de la moitié des capacités nationales).
- Elle touche tout le territoire : à la différence de la première vague, l’ensemble des régions se trouvent aujourd’hui au seuil d’alerte.
- Elle touche toute l’Europe : aucun pays n’est épargné et certains ont déjà pris des mesures plus dures que les nôtres pour endiguer la propagation de l’épidémie.
- Elle sera sans doute plus dure et plus meurtrière que la première.
C’est la raison pour laquelle le Président de la République a souligné notre impératif à agir pour donner « un coup de frein brutal aux contaminations ». Il a annoncé le rétablissement du confinement à partir du vendredi 30 octobre 2020 à minima jusqu’au 1er décembre.
L’évolution de l’épidémie sera évaluée tous les quinze jours afin de décider, le cas échéant, de mesures complémentaires, notamment la réouverture de commerces.