« VILLENAUXE LES DEUX EGLISES »

Pourquoi deux églises ?
La commune de Villenauxe est née de la réunion de deux bourgs : Divalis, de création très ancienne, et Villonissa, qui ne s’est constitué qu’à partir du 13ème siècle, autour du prieuré et de l’église bâtis par des moines Augustins.
Enfermés dans des fortifications communes à partir du 16ème siècle, les deux bourgs ne formeront plus qu’une seule et même entité administrative connue sous le nom de Villenauxe-La-Grande.
En revanche, les deux paroisses resteront individualisées, autour de leur église respective, jusqu’au début du 20ème siècle.
Ces deux églises constituent aujourd’hui les éléments patrimoniaux majeurs de Villenauxe.

L’Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul de Villenauxe

L’Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul est remarquable par ses dimensions et l’élégance de ses proportions. Elle mesure environ 50m de long sur 19 m de large. Son clocher domine le bourg du haut de ses 58 m.
Construite progressivement entre le XIIIème et le XVIème siècle, elle a été classée au premier inventaire des monuments historiques, en 1840.
Elle renferme d’intéressants éléments de mobilier et d’architecture parmi lesquels on citera une piéta d’Alfred Boucher et un tabernacle de Maurice Denis, récemment classées.
Une profonde restauration de la maçonnerie, de la charpente et de la couverture de l’église a été réalisée entre 1992 et 2000.
Cette restauration a été parachevée par une création de vitraux contemporains dus à David Tremlett, artiste britannique, et à Stéphanie et Benoit Marq, maîtres verriers à Reims. (voir la rubrique vitraux).

L’Eglise Saint-Jacques du faubourg de Dival.

L’Eglise Saint-Jacques est également un important édifice de 40m de long et de 11m de large, que surplombe un beffroi de 46 m de haut. Ce beffroi est classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Dival était, dès le XIème siècle, une étape sur la route de St Jacques de Compostelle. L’origine de l’édifice actuel n’est pas parfaitement établie ; il semble avoir été édifié aux XIIème et XVIème siècle.
Fermée au culte en 1926 en raison d’un risque d’effondrement de sa toiture, l’église faillit être démolie. L’action de diverses associations permit d’éviter cette solution définitive, mais l’église resta à l’état de ruine jusqu’en 1982.
Profondément restaurée, l’église est utilisée depuis cette époque comme centre culturel.