Les pesticides de synthèse avaient déjà été bannis des lieux publics. Depuis le 1er janvier 2019, les particuliers ne peuvent ni acheter ni utiliser le Roundup de Monsanto.

 

Désormais, l’achat, l’utilisation et le stockage des pesticides de synthèse, à l’instar du glyphosate, sont strictement prohibés pour les particuliers.
L’objectif du gouvernement est de réduire ainsi, progressivement l’utilisation de ces produits phytosanitaires, dont les effets nocifs sur la santé et la biodiversité ont été prouvés dans plusieurs études.

En France, le glyphosate a d’ailleurs commencé par être banni des lieux publics, comme les parcs et les espaces verts, et ce depuis le 1er janvier 2017. Un an après, le gouvernement passe donc la seconde.

Sur notre commune nous avons mis en place le ZERO PHYTO depuis plusieurs années et avons investis dans des désherbe uses thermiques depuis 2 ans. Et le Roundup de Monsanto est loin d’être le seul à être concerné par cette interdiction puisqu’il y a près de 173 produits qui seraient concernés selon  une liste publiée par le ministère de l’Agriculture. Parmi eux, les pesticides Vilmorin comme le Cicatrix B, le goudron de Norvège ou encore le mastic à greffer mais aussi des produits Polysect etc. Ces produits pourront être récupérés pour retraitement par les filières de recyclage spécialisées.

Il faut dire que l’interdiction de ce type de pesticides est de plus en plus demandée par la société civile alors que l’OMS a classé le glyphosate comme une substance « cancérogène probable ».

Ce qui est hallucinant, c’est que les enquêtes annonces des chiffres monstrueux pour l’année 2017: Il semblerait que près de  8.800 tonnes de glyphosate ont été vendues en France en 2017 (chiffres tirés d’une enquête du journal Les ECHOS du 20/11/2018

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Pour ceux qui désobéiraient à la loi, la sanction prévue est sévère : une amende pouvant atteindre 30.000 euros assortie d’une peine de 6 mois de prison ferme.